MAUD VERDEYEN
Date de création: 19/06/2008
« QUAND JE REGARDE “NOUVELLE STAR”, JE NE VOIS QUE BENJAMIN ! »
Avant de la retrouver dans « Les trois garces », Maud Verdeyen, la blondinette de la Star Academy 5, apparaît au générique de la comédie « 15 ans et demi », aux côtés de Daniel Auteuil. Rencontre.
- C’est surprenant de trouver une ex-staracademycienne au générique de « 15 ans et demi » ! Comment êtes-vous arrivée à vous retrouver dans un film aux côtés de Daniel Auteuil, François Berléand et Alain Chabat ?
- Par casting ! J’avais déjà joué le rôle de la fille de Bernard Tapie dans le téléfilm « Commissaire Valence ». Pour « 15 ans et demi », j’ai envoyé mon C.V., j’ai passé un test et j’ai été retenue. On me retrouvera bientôt dans une série marrante, « Les trois garces », où j’interprète le rôle… d’une garce !
En participant à la Star Academy, nourrissiez-vous déjà des envies de comédie ?
Toute petite, je faisais du théâtre amateur. Depuis que j’ai 7 ans, la comédie me fascine. En réalité, la Star Academy m’a conforté dans mon idée d’évoluer vers le cinéma.
- Qui revoyez-vous de la Star Academy ?
- Philippe Lelièvre, le prof de théâtre. On se croise à l’occasion et, à chaque fois, on est très contents de se retrouver. C’est un monsieur que j’aime beaucoup. Il m’a beaucoup aidée et conseillée au niveau de la comédie.
- Comment étiez-vous à 15 ans et demi ?
- J’étais très calme. L’adolescente rebelle, ce n’était pas moi. Je n’ai pas vraiment vécu de crise liée à cette période. Même si c’est à 15 ans que j’ai décidé de quitter mes parents.
- Pour quelle raison ?
- Pour faire mes études à Cannes. Pour m’éloigner. Pour démarrer une nouvelle vie. A 15 ans, j’avais envie d’avancer plus vite que les autres. Loger dans un studio, en ne voyant plus mes parents, ça m’a aidée à couper le cordon. Et ça a été très dur !
- Que représentaient pour vous les études ?
- C’était très important. Je voulais devenir sage-femme. Quand on a un rêve, il faut s’y accrocher, se donner les moyens de le concrétiser. Les études, je les ai toujours prises au sérieux, car j’estime qu’elles permettent d’entrer plus facilement dans la vie d’adulte.
- Vous avez perdu votre père très tôt. Cela a-t-il eu une incidence sur votre éducation ?
- J’ai perdu mon père quand j’avais 5 ans et j’ai eu la chance d’avoir un beau-père super qui m’a élevée. Je le considère comme mon deuxième papa. Il est très ouvert d’esprit. Mes parents, je les adore. Dès que j’ai un doute, dès que je ne vais pas bien, je les appelle tout de suite. J’ai besoin de les entendre chaque jour.
- Vos parents vous ont-ils octroyé facilement votre indépendance ?
- J’ai dû faire mes preuves ! (Rires.) Ce n’est pas facile de laisser sa liberté à une ado. Mais ils m’ont fait confiance et c’est la raison pour laquelle ils m’ont laissé partir à Cannes. Même si c’était avec une légère appréhension…
- Aujourd’hui, à 21 ans, vous êtes installée à Paris. Vos parents ne craignent pas que leur fille se fasse happer par le grand méchant loup du show-business ?
- Ils m’ont donné plein de conseils. Ils avaient peur que je fasse de mauvaises rencontres. « Fais attention à qui tu parles, ne rentre pas trop tard le soir, ne va pas là… » Je suis parfaitement consciente que pour arriver où je veux, le chemin est encore long…
- Quel type de petit copain vos parents aimeraient vous commander ?
- Un garçon indépendant, gentil, beau garçon. Le gendre idéal, quoi ! Moi j’aime bien les garçons romantiques, mais ils ne doivent pas tourner autour du pot pendant une heure !
- Vous l’avez trouvé ?
- Quelqu’un partage ma vie, oui. J’ai beaucoup de mal à tomber amoureuse. Mais quand je le suis, je me sens bien. Je vis un incroyable bien-être.
- « 15 ans et demi » parle d’amitié. Quelles qualités faut-il posséder pour devenir votre copine ?
- Avoir le sens de l’humour, être simple. Ça se passe au feeling. Je suis une fille plutôt directe, avec un côté un peu masculin. Ce qui explique pourquoi j’ai plus d’amis que d’amies. Mes amies sont d’ailleurs toutes plus âgées que moi. Mais je peux être aussi quelqu’un de très solitaire…
- Parce que vous vous méfiez des filles de votre âge ?
- Il y a un peu trop de jalousie à mon goût entre les filles ! Elles critiquent systématiquement tes vêtements, ton style. Un garçon est plus franc, moins vicieux. J’ai toujours aimé me retrouver avec des gens plus âgés. En amitié, je suis fidèle, je me dispute rarement. J’ai gardé quelques amis dans le Sud, mais d’autres ont décidé de partir…
- Pourquoi ?
- Suite à la Star Academy, certaines amies m’ont déçue. Elles parlaient derrière mon dos. Après la Star Ac’, un tri s’est fait tout seul, sans que je décide quoi que ce soit…
- Voyez-vous toujours Benjamin Siksou ?
- Oui. Je suis son parcours à « Nouvelle Star ». Je le trouve très bien. Quand je regarde cette émission, je ne vois que lui. Même s’il a un emploi du temps surchargé, on se voit, on s’envoie des textos…
- Vous avez des origines belges. Connaissez-vous bien la Belgique ?
Je suis franco-belge. Mon père est originaire d’Uccle, donc je connais bien votre pays. J’aime beaucoup la mentalité des Belges. A un moment, je me déplaçais souvent à Bruxelles pour y voir des amis. La place Vanderkindere, je connais très bien ! Je me rappelle aussi de Tournai. Je suis fière de mes origines !
Michaël Hess - cinétélérevue.be