Il jouera le parrain. Christophe Maé viendra soutenir les élèves de la prochaine « Star Academy » à partir du 19 septembre. Le chanteur succédera ainsi à Johnny Hallyday, Florent Pagny ou Yannick Noah. Au côté d’une charmante marraine en la personne de Rihanna, il a l’intention, avant tout, de parler musique avec la prochaine promotion de la Une.
En exclusivité, il nous confie ses impressions sur ce nouveau rôle.
Avez-vous hésité quand on vous a proposé d’être parrain de la « Star Academy » ?
Christophe Maé. Non pas vraiment. Cela s’est fait par l’intermédiaire de ma maison de disques. Au départ, j’avais peur que ce soit pour être dans le jury. Alors j’ai réfléchi un peu, car je n’ai pas de leçons à donner à qui que ce soit. Parrain, c’est autre chose. J’ai envie de partager avec les élèves mon expérience musicale. Et puis, je suis très flatté. Quand tu vois mes prédécesseurs Johnny, Céline Dion, Kylie Minogue , je n’ai pas la prétention d’avoir une si grande carrière.
Vous auriez participé à une émission de ce genre plus jeune ?
J’ai tenté ma chance dans « Graines de star » il y a dix ans. C’était au Zénith de Montpellier. Et je suis passé totalement inaperçu. Il y avait face à moi une gamine de 12 ou 13 ans. Elle avait cloué le bec à tout le monde en chantant la chanson de « Titanic ». Moi, j’avais repris Jamiroquai en yaourt et je n’avais pas fait le poids. Après cette émission, je n’ai eu aucun contact.
Et la « Star Ac », vous auriez tenté ?
J’aurais rêvé de chanter comme certains élèves aux côtés de Ray Charles ou de mon idole Stevie Wonder. Mais être filmé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pendant que je me lave les dents, m’aurait freiné. Je suis trop pudique. En revanche, je n’ai pas de préjugés sur l’émission. Je n’aime pas ce snobisme qu’il peut y avoir contre la « Star Academy ». Les gens qui te disent « Mais c’est quoi Star Academy ? Je ne regarde jamais. » Tout le monde sait ce que c’est. Et l’étiquette « Star Ac » est relative. Nolwenn Leroy, Jenifer ou Olivia Ruiz ont réussi à faire leur chemin. Cela me fait penser à ce que l’on me disait au moment du « Roi Soleil », genre « Si tu fais une comédie musicale, tu seras mort après ».
« Je pourrais accueillir les élèves pendant l’un de mes prochains concerts »
Etes-vous payé pour être parrain ?
Oui, mais je ne vous dirai pas combien… En fait, c’est vraiment symbolique.
L’émission est en pleine remise en question, les producteurs vous ont-ils demandé plus que les parrains précédents ?
Non, les problèmes de l’émission, je n’entre pas trop là-dedans. On me demande d’être parrain. Cela ne m’engage pas à grand-chose : être là à la première et à la dernière émission, peut-être à un moment pendant la saison. Je pourrais, pourquoi pas, accueillir les élèves pendant l’un de mes prochains concerts. Mais je ne me verrais pas donner des cours. Je suis très mauvais pédagogue.
Source: Le Parisien
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