01) Prime du Vendredi 19 Septembre 2008

Digilap' a écrit:

C'est fini pour cette semaine.

Je vous dis à demain pour l'audience de ce premier Prime.

Bonne nuit.

Fin du Live.

Dors bien, tu le mérites amplement !

Rappel des 15 élèves :

Alice........Marseille (13)........19 ans........14,3/20.

Ana........Bruxelles (Belgique)........16 ans

Anissa........Villepinte (93)........26 ans

Edouard........Paris (75)........22 ans

Gaëtan........Montrouge (92)........19 ans........13,3/20.

Gauthier........Clermont Ferrand (63)........20 ans

Harold........Levallois Perret (92)........28 ans

Joanna........Saint-Avold (57)........20 ans

Julia........Lyon (69)........18 ans........13,8/20.

Laure........Nice (06)........21 ans........12,8/20.

Maryline........Narbonne (11)........22 ans

Mickels........Paris (75)........25 ans

Quentin........Montpellier (34)........17 ans

Soléne........Lesigny (77)........18 ans

Yvane........Bourg la Reine (92)........29 ans

Bonne nuit.

christian a écrit:

Digilap' a écrit:

C'est fini pour cette semaine.

Je vous dis à demain pour l'audience de ce premier Prime.

Bonne nuit.

Fin du Live.

Dors bien, tu le mérites amplement !

Merci, toi aussi et vous tous aussi.

Prime inaugural
ven sept 19 23:50 Par Kevin Moulback


Joie ineffable : la Starac est enfin de retour. On saura à nouveau quoi faire le vendredi soir.
Rihanna, la marraine de cette huitième promotion, ouvre le spectacle sur "Please Don't Stop the Music", entourée par les élèves, que l'on découvre dès le début de l'émission contrairement aux habitudes. Filles et garçons tentent de se trémousser en rythme en affichant des poses sexy. L'ensemble est plutôt désordonné et cacophonique mais soyons indulgent. C'est leur première fois et ce n'est sûrement pas facile de chanter et danser à côté de Rihanna sous les yeux de millions de téléspectateurs. Oui, TF1 a encore des millions de téléspecteurs - et non des milliers, comme le dira plus tard Christophe Maé - Laurence Ferrari ne les a pas encore tous éliminés.

Voici que s'avance Nikos à travers les fumigènes. Formidable Nikos ! Elegant, spirituel, cultivé, il est parfait. J'exagère sans doute un peu. Nikos est toujours le même. Mais après un été marqué par "Secret Story", j'ai encore l'image de Benjamin Castaldi imprimée sur la rétine et à côté de Castaldi n'importe qui a l'air élégant, spirituel et cultivé. En tout cas, Nikos est incontestablement un grand professionnel. Par exemple, lorsqu'il annonce sobrement l'arrivée de Christophe Maé, l'autre parrain de l'émission, - "Il est beau, c'est un phénomène, Christophe Maé" - et que... personne n'arrive, Nikos ne perd pas son sang froid et, imperturbable, recommence son introduction. Cette fois, ça marche, les écrans géants coulissent et Christophe apparaît. On n'a presque rien remarqué.

Mais voici qu'une foule s'empare soudain de la scène. Qui sont gens ? Des intermittents du spectacle venus manifester ? Des agriculteurs en colère ? Après vérification, il s'agit du corps professoral. Ses membres, bien que "recrutés parmi les plus grands professionnels", sont parfaitement inconnus. L'un d'entre, danseur de flamenco de son état, est pourtant censé être une "star internationale". Il parle étrange langue que Nikos semble être le seul à pouvoir comprendre. Les autres diront diront peu de chose au cours de la soirée, en tout cas rien d'intelligent.

Il y a cependant un visage connu dans ce groupe d'anonymes. Lèvres pulpeuses, moue boudeuse, coiffure échevelée, teint blafard. C'est Armande Altaï, professeur de chant historique de la Starac, qui remplace Alexia Laroche-Joubert dans le rôle de directrice. Merveilleuse Armande. On voit tout de suite que c'est une femme de coeur. Elle a choisi de s'habiller en clocharde ce soir, vraisemblablement pour attirer l'attention sur le sort des sans-abris à l'approche de l'hiver. La présence d'Armande à un si haut niveau de responsabilité est un geste très délicat de TF1 à l'intention de ses téléspectateurs âgés, dûrement éprouvés par le départ brutal de PPDA (si éprouvés qu'ils sont allés voir ailleurs alors qu'on les croyait incapables d'utiliser une télécommande pour changer de chaîne).

A mieux y regarder, il y a d'autres visages connus, comme Jasmine Roy, la répétitrice québécoise, ou Christophe Pinna, le professeur de sport philosophe. C'est aussi le grand retour de Philippe Lelièvre, professeur de théâtre de la saison 6, qui met donc entre parenthèses sa mirobolante carrière d'ambassadeur des céréales Special K. C'est bizarre : je ma rappelle d'une époque pas très lointaine où Monsieur Lelièvre parlait avec condescendance de son expérience à la Starac, faisant même mine d'avoir oublié le nom de ses élèves. Il a apparemment changé d'avis : il faut bien vivre, n'est-ce pas ? Aujourd'hui, il nous explique comment il va désinhiber les candidats avec des accents de réalisateur de film pornographique. Ce type a vraiment une très grande classe.

Et bien sûr, il y a Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France, inamovible professeur de danse depuis la toute première saison. L'illustre Kamel a à peine mis un pied sur le plateau que Nikos nous parle déjà de sa nouvelle comédie musicale, Cléopâtre. J'ai dans l'idée qu'on va en entendre parler au moins un million de fois avant la fin de l'année.

Parmi ceux qui manquent à l'appel figure naturellement Alexia Laroche-Joubert. Elle produit maintenant d'autres émissions sur d'autres chaînes et se consacrent à ses enfants, notamment son bébé né l'an passé durant l'émission. Je tiens à rappeler que ce bébé n'est pas l'antéchrist, contrairement à une rumeur qui avait couru à l'époque sur Internet. Il faut dissiper ces méchantes rumeurs, même si je dois admettre que celle-ci était tout à fait vraisemblable. De même, nous ne verrons pas cette année Raphaëlle Ricci, la sorcière blonde qui faisait pleurer des adolescents apeurés durant ses cruels debriefings du prime. Elle aussi poursuit sa carrière... chez elle, un paquet de chips à la main.

Mais assez parlé des professeurs, présents ou passés. Ceux qui comptent vraiment, ce sont les élèves. Chacun d'eux, avant de pousser la chansonnette quelques minutes, aura droit à un petit portrait d'introduction du meilleur goût. Ils sont scénarisés d'une façon très subtile et joués à la perfection.

J'ai particulièrement apprécié le passage quasi systématique où le candidat, en général très jeune, annonce à ses parents qu'il a choisi de faire carrière dans la musique. Bizarrement, aucun de ses heureux parents ne répond "file dans ta chambre au lieu de dire des conneries" comme on pourrait s'y attendre. On voit néanmoins défiler un large éventail de réactions. Réponse poétique pour le père d'Alice : "On ne peux pas tenir un rossignol dans une cage, donc tu t'envoles." Réponse volontariste pour le père d'Edouard : "Moi, je suis d'accord à partir du moment où tu t'investis à fond." Réponse craintive mais résignée pour la mère de Maryline : "J'ai peur qu'il t'arrive un malheur. Si tu veux y aller, je te laisserai partir. Je ne peux pas t'en empêcher, ça c'est sûr." Réponse pragmatique pour la mère de Joanna : ""Mais là, il faut que tu ailles dans une école de chant. Nous, on n'a pas les moyens de te financer ton école, hein ?" Et enfin, réponse carrément bipolaire de la mère de Solène : "On est avec toi, ma puce" alors que, quelques instants auparavant, elle lui disait "la comptabilité, pour toi, c'est ton avenir".

D'une façon générale, tous ces reportages donnent une image assez singulière des élèves et un curieux exemple aux jeunes téléspectateurs. La plupart des candidats ont abandonné leurs études pour poursuivre leurs rêves de gloire musicale. Et leurs parents, quand ils sont présents, ne paraissent pas s'inquiéter outre mesure des fumeux projets de leurs enfants alors que, pour certains d'entre eux, il est évident que leurs chances de les réaliser sont des plus minces. Quelques candidats ont quitté leur foyer et semblent mener une vie plus ou moins marginale, livrés à eux-mêmes. Or, si comme le dit Gautier, "tu n'as pas besoin que ton frigo soit rempli pour être heureux", c'est quand même assez pratique pour rester en vie. Le message de la soirée semblent donc : "Les études, ça ne sert à rien. Mieux faire la Starac pour réussir."

Les reportages présentent aussi toute une série de personnages hauts en couleurs, avec parfois l'effet de les rendre ridicules ou franchement antipathiques, voire les deux à la fois. Comme Harold, ingénieur informatique de son état (on filme quelques lignes de code HTML en gros plan pour le prouver...) et dont nous dit qu'il est "l'un des esprits les plus brillants de sa génération" et qu'il avait "un chemin tracé vers la réussite". Chemin tracé qu'il abandonne en rédigeant devant la caméra sa lettre de démission, qu'il conclut en ces termes : "Starac, c'est l'occasion de faire enfin ce que j'aime et je ne vais certainement pas passer à côté." J'espère pour lui qu'il ne s'agit que d'une mise en scène parce que, au vu de sa prestation, un congé sans solde aurait été largement suffisant, voire simplement quelques jours de RTT.

Parmi les personnages, il y a aussi Yvane, 29 ans, dont Nikos nous dit qui'l est "un mec, un vrai. Il aime les voitures, il aime soulever de la fonte et séduire les filles." On apprendra plus tard qu'il a aussi un coeur et travaille comme veilleur de nuit pour une association qui s'occupe de personnes handicapées. Le portrait de Gaëtan, 19 ans, est également réjouissant. Il veut réussir dans la musique pour aider sa mère et son petit frère, avec lesquels il vit dans un appartement de 16 m² en banlieue parisienne. Il est honnête et fier et "préfère être pauvre plutôt que gagner sa vie dans l'illégalité." Néanmoins, l'optique selon laquelle, en banlieue, on ne peut réussir que dans la musique ou le crime me semble un tantinet réductrice. Par ailleurs, si on veut faire une carrière licite, se couvrir le corps de tatouages comme Gaëtan me paraît être une fausse bonne idée, même si j'admets volontiers que cela peut être utile dans certaines circonstances, comme l'a démontré Michael Scofield dans "Prison Break". En tout cas, le portrait de Gaëtan dissipe au moins un préjugé : en le voyant avec ses amis, je n'aurais jamais imaginé qu'ils pouvaient être fans de M. Pokora. Et pourtant si. M. est apparemment très populaire dans les banlieues, sans doute en raison de ses textes engagés et de ses positions sans compromis.

En parlant de positions sans compromis, j'ai également apprécié les deux rebelles auto-proclamées de la promotion, Julia et Maryline. L'une sêchait les cours au lycée ; l'autre possède un furet domestique. Avec des rebelles de ce calibre, on sent que la révolution est marche et que les fondements de la société sont prêts à s'effondrer.

Mais je m'aperçois soudain qu'après tous ces paragraphes, j'ai à peine parlé de musique, ce qui, étrangement, arrive fréquemment quand on parle de la Starac. Plutôt que d'évoquer les prestations des candidats, assez oubliables (sauf celle d'Alice mais pour des raisons liées à sa robe et qui n'avaient rien d'artistiques), je vais plutôt m'attacher à celle de Rihanna sur "Disturbia". Cinq élèves avaient l'honneur de chanter avec elle. Par "avec", je veux dire "derrière" et en fait "loin derrière". Et par "chanter", je veux dire "mimer les refrain". Je comprends Rihanna : chanter "Bum bum be-dum bum bum be-dum bum", c'est compliqué. Mieux valait jouer la sécurité. Plus sérieusement, Rihanna a 20 ans, à peu près l'âge des candidats, et il suffit de la regarder et de l'écouter pour comprendre pourquoi elle est là. Elle, je n'ai aucun mal à comprendre pourquoi ses parents l'ont laissée abandonner ses études.

Pour conclure (parce qu'il faut bien conclure), quatre élèves ont été prénominés par les professeurs à l'issue de ce premier prime. Il en sera de même après chaque prime. Il s'agit de Laure, Gaëtan, Julia et Alice. Ne faites pas semblant d'être tristes pour eux ; vous ne les connaissez même pas. Par ailleurs, je crois reconnaître à des signes très subtils que des favoris se dessinent déjà, par exemple quand Nikos dit à Laure ""Si vous êtes encore là, la semaine prochaine" et à Joanna "Vous allez être là pendant treize semaines".

On verra bien. A la semaine prochaine.

savanah a écrit:

Quentin ! oui !!!
moi, j'aime bien ! je le trouve attachant !

J'ai bien aimé aussi ! Il m'a même fait forte impression sur "Le Poinçonneur des Lilas" (que je n'aime pas trop !) !

Maintenant, il ne reste plus qu'à le voir dans d'autres registres..... Ce sera une autre affaire !

Merci pour l'article, Savanah ! Il m'a bien fait rire !

Pauvre Armande; et pauvres élèves, dont les 9/10ème seront certainement chômeurs ! Mais ne cassons pas déjà le rêve !

Faisons semblant d'y croire.. encore un peu ! Et puis peut-être le rêve va-t-il leur paraître accessible quelques jours, quelques semaines... voire... quelques mois !

Allez ! On y croit ! ça y'est ! C'est parti !

Hello les aficionados de la télé-pippeolerie ; bienvenue dans le nouveau monde de la nouvelle Starac, avec un nouveau lieu de vie, un nouveau plateau, 15 nouveaux cobayes, de tous nouveaux profs et un nouveau Nikos, lequel se pointe avec la dégaine de Will Smith voulant bouffer de l’extra-terrestre dans Men in black. Go !
Place donc aux 15 élèves plantés de suite autour de la cuissardée Rihanna, marraine des petiots de l’opus 8 du programme, déjà…et ça commence à chanter……bien faux ! Ah ! Au moins une constante au fil des ans ! On ne sait jamais, au cas où on confondrait avec un récital de la cantatrice Nathalie Dessay enchainant La reine de la Nuit ou encore Lakmé …A la starac, les chanteurs, stars ou non, mettent un point d’honneur à se rater sur la tonalité et le rythme, c’est la célèbre patte maison !!

Le primesautier parraineur Christophe Maé arrive alors pour assister avec nous à la visite virtuelle de l’hôtel particulier parisien, désormais foyer des étudiants, lequel se trouve en plein Marais, ce que ne goutent guère les riverains qui l’ont chanté très fort tout l’été et fait écrire dans leurs journaux préférés Voici, Closer et Gala ! On guettera alors les manifs à coup de klaxons de jaguars et de jets de petits fours au foie gras et cèpe, à chaque sorties des candidats ; à faire kiffer Besancenot !
Mais trêve de revendications, on matte l’appart : pas mal, c’est fashion-bobo, décoré par Valérie Damidot, mais sans stickers et cadres en mosaïque, donc raccord au quartier ! C’est alors que la dirlo se pointe : et ça fait plaisir ! Armande Altaï, mixture de Klaus Nomi, Nina Hagen et John Galliano, est tout de même une caution plus culturelle que la comptable-commerciale perchée sur l’audimat Laroche-Joubert ; en espérant que l’artiste aura réellement le pouvoir.

Défilé des profs : allez, je suis sympa, je vous fait rapido l’inventaire : retour de Philippe « Kellogg's » Lelièvre, impro et théâtre ; Anne Ducros , une jazzeuse au chant ; l’excitée Dominique Raffaëlli, la révèle du dragon Raphi ; les coachs vocaux Jasmine Roy et Bruce Davoli, exit Mathieu Gonet ; l’éternel Kamel Ouali qui ne veut pas céder son bac à sable ; le coach philosophico-sportif Pinna, lequel attend déjà les petiots à la maison, bien droit dans son short décathlon ! Et enfin, Raphaël Amargo, danseur de tango, expressif corporellement et mui caliente ! « Alors, ça pulse, Raphaël ? » impulse ce brave Nikos ? « …Yé… suuus tras ….ceintét d’étré.. li !» « Aaaah…mais oui, cher Raphaël, s’il y a un mot qui manque c’est pas grave ! » Plante le gras Nikos ! « mui caliente ! » Sûr que la prod va le faire parler…avec le corps ! Lui, je l’aime déjà !

Bon : il est tant que ça chante ! Les profs vont mettre à profit leur stage chez Darcos, remettre des médailles et fouetter les quatre plus faibles !

Voici Harold, surdoué de 28 ans, qui en a marre de son taf d’ingénieur en informatique à grosses responsabilités : il appelle donc son boss : « salut Bill, j’peux pas bosser demain, j’vais chanter à la starac ! » On imagine Bill dans sa Silicon Valley se taper le cul par terre de désespoir … Si même ceux qui ont du boulot veulent faire chanteur, on n’est pas sorti… Le néo rockeux propose un Queen plutôt bien torché, avec une bonne voix à la Coldplay, mais finit en déclarant son amour à sa belle frétillante dans le public, laquelle lui balance illico un « je t’aime » bien calibré digne des plateaux mouillés de Delarue ! Le piège commence…
Julia, 18 ans, « effrontée et rebelle » : plutôt tête à claques, oui ! Sympatoche, la gamine se moque sans scrupules des passants, sèche l’école, « la fac ça sert à rien… » ; ses talents : parle beaucoup, mouline des bras et fait des grimaces…bien, bien ! Elle minaude La femme chocolat de la bannie Olivia Ruiz, en sortant d’un gros gâteau, oublie parfois de chanter… Bizarre : je crois que la prod ne l’aime pas !

Laure, 22 ans, achète des fringues et des chaussures à Marseille et …ben…ça l’emm… ! Elle préférait chasser le fiancé à la capitale et faire carrière dans le show biz ! Pas possible ! Tout comme moi ! Elle tectonique sec, entourée de djeunes bougeurs de bras, sur À cause des garçons façon Yelle …Ouais, le public pré-pubère est flatté, le jury moins…
Vrai gueule à la Arthur H, Quentin est authentique ; ce jeune poulbot de 17 ans végétant à Montpellier, travaille dur son Brassens et autre Ferré au lieu d’aller s’éclater le neurone sur sa PlayStation à jouer à CTA San Andreas ! Béret vissé sur la tète et gilet cintré, il complète la panoplie nostalgique avec le Gainsbourgreux Poinçonneur des Lilas, qu’il balance d’une voix grave bien douloureuse ; ça sent le chouchou…

Joanna, 21 ans, fait du roller à Metz, ne veut pas mettre de robe..gnagnagna…Mais Joanna n’est pas là pour rigoler et sort La voix sur You better stop de Sam Brown…On se tait, tout y est, comme à La nouvelle Star ! Je redescends quand elle dit aimer la Céline (Dion)..mais bon… une graine de vainqueur.
Le fagotin Maé vient sautiller et gratter une guitare factice sur le désormais culte au karaoké On s’attache, aidé des cinq sus-nommés, avant qu’ils ne partent en limousine vers leur nouveau logis où les attend le GO Pinna. Mais continuons plutôt l’appel :
« Ivane est un beau gosse, qui aime les grosses voitures et les gros muscles, mais travaille pour un centre de handicapés »; alors je subodore que c’est un bon garçon ! Ah ! J’espère qu’il y a un module « reportage de TF1 » dans les écoles de journalisme…Bien peigné, le goose-bô déroule comme il peut un Sean Paul bien ragga, entouré de Kamellettes roulant méchamment du fessier ! « y’a du travail », ponctue l’implacable Kamel, qui a bien noté qu’une blonde danseuse à forte poitrine avait volé la vedette au rappeur débutant !

Ah ! Ana ! 16 ans, Belge, s’ennuie (attention, aucun rapport avec la Belgique !)…ne sait pas….redouble…fait ce qu’elle veut…ben, elle glande ! Autant glander en jouant à la télé, bien maquillée et en belle robe ! Pas bête ! La jeunette s’avance, va chanter…attention…ça va venir…ah non…puis si…puis…ah ! Aié ! Elle susurre Fait moi une place de Julien Clerc…à contre temps ! Les profs vérifient s’ils ne se sont pas enfoncés les cacahuètes de l’apéritif à la place des oreillettes ! L’innocente s’arrête alors net, les yeux hagards ! C’est déjà fini ?! À coté, sa consœur de 2007 Claire-Marie pourrait faire le Carnegie Hall ! La moue d’Armande semble dire : trouvez-lui un billet de retour en tgv pour Bruxelles ! « Vous avez eu peur ? S’épanche Nikos ? « Un peu », répond l’oisillon, « Vous allez mieux ? Un peu », « Vous savez où vous êtes ? Un peu »… Vous ne nous cassez pas les bonbons ? Un peu !
À signaler l’arrivée des cinq premiers squatters rue Charlot, sous les huées des habitants du quartier ! Sympa ! Déjà au zapping !

Maryline, 22 ans, au look pop rock percé, promène sa furette à Narbonne et a décidé comme 95 % d’entre nous qu’elle serait artiste et célèbre ! J’avoue qu’elle a plus de chance que moi d’y parvenir car son interprétation de Call me de Blondie en dégage ! Bien oui !
Edouard, 22 ans, joue sa vie sur des coups de poker à Paris ; « chanteur de rue bouddhiste, il a tout plaqué pour la zic et veut toucher les étoiles » Et bé…on reprend espoir à l’écoute de sa reprise swinguante de l’éculé J’ai 10 ans de Souchon. Mais faux pas : il embrasse Nikos à pleine bouche dans l’euphorie d’une blagounette : faut savoir ne pas se gâcher à la télé, mon gars.
Anissa, 26 ans s’occupe de sa nombreuse famille qu’elle a plantée pour aller chanter le blues à la starac …et plutôt bien : superbe reprise de Duffy, Mercy. Une finaliste, au moins.

Bon : à ce stade, force est de constater que le casting, mesuré au poids et à la taille par Angela Lorente, papesse de l’Ile de la tentation, tape fort sur le physique, du moins pour les filles ! Si elles ratent la chansonnette, elles seront illico recasées en tentatrices au Mexique l’été prochain ! À l’image de la jeune Solène, 18 ans, encore très jolie, …s’ennuie…redouble…..redouble… s’ennuie…..alors elle chante à la chorale….ça radote ! Elle se la joue Britney..un peu jazzy…pas mal, mais ne maitrise pas ses hauts talons ! Pas de panique, il y a sûrement des cours de domptage de l’escarpin haut cette année !
Mikels, (prononcez Mickaels !), 25 ans, ne veut pas reprendre l’entreprise de papa, et préfère imiter Noir Désir au conservatoire ; «...du moment que tu travailles dur, c’est bien », lui dit papa avec amour, et aveuglement ! On s’attend alors de la part de l’indocile rockeux à un Dionysos, Miossec ou au moins Louise Attack, et il nous sort…un vieux Cabrel , Encore et encore..bien banal !! Vue la play-list de ce soir, on n’est certes pas dans l’indy et ça se recentre sur le popu. Ça m’étonnerait que Katerine se repointe cette année…

On repart dans le panel–poupées de son avec Alice, 19 ans, blonde marseillaise qui s’ennuie,….chante avec ses « copaings »….etc…(voir les portraits des moultes filles ci-dessus !) ; l’intérêt d’Alice est plutôt à venir : elle surgit confiante, très très très court vêtue : c’est alors que l’accessoiriste, émoustillé, pête un boulon et lui envoie la souffleuse force 10, droit dans le bas ventre !! Le clou du spectacle n’est plus son improbable bluette mais ses string et fessier, en gros plan, en prime ! La chérie comprend très vite la duperie …trop tard ! Un conseil : mesdemoiselles, quand vous chantez à la starac et qu’on vous filme la culotte, vous n’êtes pas là pour votre voix ! Alors, soulevez vos jupes et exposez directement vos dessous, tout le monde gagnera du temps ! Et notre Nikos, pas gêné : « une réaction Raphaël ? ké, tras sexxxé !!!! hummm !! Merci Raphaël ! » Cette année, je vous le dis, il va encore avoir de la matière…
Ah ! Pharrell Williams des cités parisiennes, Gaétan, 19 ans, tatoué du cou jusqu’aux mains, bombe le torse pour se sortir de son milieu ; c’est loupé pour bosser à Mac do, où on n’aime pas les « décorés » ; alors le petit hésite entre un destin à la 50 Cents ou à la Pokora …ah zut ! Comme dirait Eminem, « bad choice », Gaétan, t’as pris le mauvais jogging ! Balbutier du gras Pokora devant la grande Armande, c’est comme faire gicler un tube de mayonnaise Leader Price au nez du colossal Bocuse : inadéquat !!

On finit enfin avec Gauthier, 20 ans : une vie à la Zola, sans repères parentaux, sdf ; bref, la guigne ! Mais le jeune chevelu s’accroche, fait du théâtre : il nous offre un jeu de hanche bizarrement suggestif sur Je m’en vais, un titre du modeux du moment, Cali. Entre Thiéfaine et Higelin, junior devait plaire.
Tous cuissots dehors, Rihanna affole le Nikos, qui s’en enfourche la langue de travers en lui quémandant un conseil pour les bébés de « l’Acamedy » ! « Ben il faut être bien foutue, pas moche, avoir un gros piston, montrer sa culotte, et aussi coucher… » Maaaaais non, elle n’a pas dit ça… ! À ce stade, je n’écoute plus….
On est déjà en pyjama quand Quentin Mosimann, accessoirement vainqueur l’an dernier, vient nous montrer, par ses chaussures bicolores, qu’il est fan de Pierre Richard ; il reprend l’immense Daniel Darc et Cherche le garçon façon jazzy (pas mal) puis en version techno-Machina, (plus kloug !). Et ça se vend : un disque d’or à la clé !

Épilogue, sus aux nominés : pour qui se déchirer le forfait cette semaine ? Alice-la-culotte, Gaétan-Pokora, Laure-Tecktonic ou Julia-tète à claques ?
Et c’est parti, les deux pieds dans le Marais !


Par Cathy - realtv-fr.net